451°F: température à laquelle le papier enflamme

Dans un futur proche, individualiste, insensible, hyper-connecté, où les pompiers détruisent systématiquement les livres, Guy Montag remet sa vie – et la société – en question. Cette introspection le pousse à agir contre un système absurde et abêtissant.

Florian Goetz et Jérémie Sonntag se penchent sur la portée universelle de cette célèbre oeuvre de Ray Bradbury et du film de François Truffaut. Ils déploient un théâtre de genre aux raisonnements philosophiques et politiques étrangement actuels qui fait écho aux représentations du Dernier métro du début de saison. Comme une mise en garde des travers que peut prendre une société, on s’interroge avec eux sur une possible crise de l’altérité et sur l’importance des arts pour la présence d’une pensée, d’une mémoire.

La mise en scène visuelle, sensorielle, nous entraîne d’abord dans l’atmosphère laiteuse et ultra-connectée de ce possible futur, puis évolue en même temps que l’émancipation du personnage principal.

https://youtu.be/976u_C5XnCc?list=LL2KMb8c4YQ3JgTwNLU3x3XQ