La billetterie est fermée du 21 au 27 octobre inclus.
LA GRANDE ÉCOLE
Luc Cerutti, Cie Zone Franche, Molière
- Durée : 4h
- tout public dès 12 ans
- Grande salle
- Tarifs
- Tarif B : 15 / 20€
- Texte Molière
- Mise en scène Luc Cerutti
Palier d’immeuble et désordres intérieurs…
L’École des maris
Deux frères, Ariste et Sganarelle, sont les tuteurs de deux sœurs orphelines, Léonor et Isabelle. Mais chacun possède sa vision bien arrêtée de ce que devraient être l’éducation et l’amour : le premier est de nature tolérante quand le second fait preuve de sévérité.
Luc Cerutti propose ici de placer l’action sur le palier d’un immeuble, dans une lumière crue où seuls un mur et trois portes font face aux spectateur.trice.s. Seule survivance du classicisme, l’alexandrin vient alors se confronter à la brutalité du couloir d’immeuble avec une grâce inattendue. Avec cette mise en scène, déclarer son amour entre l’ascenseur et le paillasson devient bouleversant. Dépassé.e.s par leurs sentiments, entre crises de nerfs et passions amoureuses, les personnages imaginés par Molière n’ont pas pris une ride et paraissent ici plus vivants que jamais.
L’École des femmes
Dans L’École des femmes, Molière raconte l’histoire d’Agnès, contrainte d’épouser Arnolphe, un homme d’âge mur qui l’a élevée depuis son enfance mais qu’elle n’apprécie guère. Ici encore, il est donc question de confiscation des libertés de la femme, et de la crainte maladive du mari de se voir cocu. Agnès fait cependant preuve de ruse et parvient à s’émanciper pour épouser Horace, qu’elle aime profondément. Pensée comme le second volet d’un diptyque formé avec L’École des maris, cette nouvelle adaptation de Luc Cerutti reprend les codes qui ont fait le succès de sa première mise en scène : la scénographie contemporaine vient se mêler à la mélodie des dialogues en alexandrin. Des « mini-fictions » du quotidien surgissent autour des thématiques développées par Molière, et viennent souligner le caractère intemporel de ses vers.
Habilement, le metteur en scène marie écriture classique et esthétique contemporaine – Le parisien Étudiant