Après le naufrage où elle a perdu son frère jumeau, Viola échoue sur les rivages d’une contrée étrange, l’Illyrie. Déguisée en homme sous le nom de Césario, elle se met au service d’Olivia, et doit bientôt aider Orsino, le duc d’Illyrie, amoureux d’Olivia, à séduire cette dernière. Mais Olivia tombe bientôt sous le charme de ce « jeune garçon » qui joue les entremetteurs…

La Nuit des rois est celle de la Chandeleur, nuit de farces joyeuses où tout est permis, tout est à l’envers : les personnages sont grimés et travestis, les femmes sont des hommes, les sages sont fous, les ivrognes sont philosophes. Cette pièce « est d’abord une comédie des amours. Une comédie de la mélancolie. Ce qui ne l’empêchera pas d’être loufoque, explosive, musicale, joyeuse, hilarante », annonce Jean-Michel Rabeux. Pas de fête sans musique ! Rabeux en fait une sorte de comédie « rock’n roll », rythmée en diable (Elvis Presley et Jerry Lee Lewis s’y invitent) dans un décor très coloré. Quant aux comédiens, véritables athlètes de la langue, ils sont clownesques et raffinés.