UNE SOIRÉE AVEC ANGE & BERT
Un jour j'ai rêvé d'être toi & Là où je croyais être il n'y avait personne
- Durée : 3h avec entracte
- tout public à partir de 16 ans
- Grande salle
- Tarifs
- Tarif B : 15 / 20€
- Conception et jeu Anaïs Muller & Bertrand Poncet
UN JOUR J’AI RÊVÉ D’ÊTRE TOI
Fantasmes et désillusions d’une société narcissique
Tandis que Bert souhaiterait être une femme, Ange est quant à elle en mal de reconnaissance. Perdus entre égocentrisme et solitude, ils se muent alors en comédiens, se mettent en scène et se rêvent à être quelqu’un d’autre pour mieux combattre l’ennui. Dans ce jeu de facéties, on se laisse volontiers duper par ces deux personnages malicieux, mi-philosophes, mi-clowns. Le duo entremêle sans cesse le faux et le vrai, prend un malin plaisir à jouer avec les codes de la représentation, et se rie de nos fantasmes, de nos rêves et de nos désillusions.
LÀ OÙ JE CROYAIS ÊTRE IL N’Y AVAIT PERSONNE
Sur les traces de Duras
Dans ce second volet des Traités de la perdition, Ange & Bert partent à la recherche d’une idole, qui sera trouvée en la personne de Marguerite Duras. Ils se mettent alors à écrire une histoire d’amour à sa façon, dans l’espoir de parvenir à incarner ce qu’elle a été. Mais rapidement, son fantôme surgit et fait perdre pied à notre duo, qui ne sait plus distinguer ce qui est vrai de ce qui est faux. À tel point que Bert se demande même si Ange ne serait pas en réalité Marguerite…
Comme toujours avec Anaïs Muller et Bertrand Poncet, le plateau est un joyeux terrain de jeu, dans lequel les deux artistes évoluent avec une malice communicative. On se perd mille fois dans les abimes Durassiens, et on en ressort enthousiaste, avec un regard neuf sur le monde qui nous entoure. C’est drôle, fin et… philosophique.
Anaïs Muller et Bertrand Poncet proposent une expérience singulière : la mise en abîme au carré. – Marianne